jeudi 30 décembre 2010

L'éducation sentimentale

Pour nous, les hommes, nous dont les vertes années furent bercées par le  ronron du téléviseur, il est parfois doux de se remémorer quels furent les (non-)événements qui marquèrent, heurtèrent, enflammèrent, révélèrent le monde au jeune adolescent que nous étions alors. On se dit souvent que c'est fini, que toutes ces pseudo-crises (puberté, quarantaine...) sont bien derrière nous, que l'on a enfin atteint ce légendaire équilibre serein que l'on appelle maturité. N'empêche, il suffit parfois qu'un minuscule grain de sable s'incruste insidieusement, nous revienne sous les yeux des années après, tel un boomerang, alors qu'on pensait l'avoir enterré pour de bon, pour que l'édifice patiemment élaboré s'effondre aussi bêtement qu'un château de cartes. (Et, en général, c'est précisément à cela que servent les amis...)
Dans mon cas, je dois cet électrochoc à la résurgence d'une ex-icône lâchement occultée dans un recoin poussiéreux de ma mémoire (vive), idole que je tiens personnellement pour responsable de m'avoir rendu presque supportable l'une des séries télévisées pourtant parmi les plus décérébrées découvertes au cours de mes jeunes années : Catherine Bach. Celle qui interpréta Daisy Duke dans la série "Shérif, fais-moi peur" - quand je vous disais que c'était du lourd ! -, me marqua bel et bien, je le crains, pour la vie : impossible d'oublier un tel port du short en jeans après ça. Séquence : "Sex bomb".
Là, subitement, j'aimerais bien retomber en enfance, et ne plus avoir à choisir, peser, juger ce qui est bon pour moi et ce qui ne l'est pas. Foutu (bon) goût... Mais qu'on ne me demande pas de choisir entre cette déesse et la falote, l'insipide, la niaise et anti-sexy Jessica Simpson qui a osé prendre sa place dans un remake crétinisant sorti en salles il y a quelques années ! Il y a tout de même des limites.

mercredi 29 décembre 2010

Être et avoir

Séquence : "Choc des Cultures". Ce film a été réalisé sans trucages. Tout ce que vous voyez à l'écran a réellement existé. Vous n'êtes nullement victimes d'une hallucination. Vous ne vous trouvez pas non plus projetés dans une dimension parallèle quelconque. Simplement, cela s'appelait Les Années 80... Un phénomène dont on parle encore souvent de nos jours, notamment dans les journaux, la mode, la musique... Normal : les années 2000 leur doivent tout. (p.s : un bon point pour le futur DJ à la fin du clip ; un autre à qui m'a fait découvrir ce petit bijou.)

dimanche 26 décembre 2010

Présentations. Acte I, Scène 3.

Dis-moi ce que tu écoutes, et je te dirais qui tu es. L'adage serait-il également valable pour ce que l'on a écouté ? Il n'existe donc aucune prescription pour ces choses-là ? Car autant le dire franchement : dans les années 80, j'étais jeune, naïf, sans complexe, j'ignorais alors tout du bon (comme du mauvais) goût. Je bouffais à peu près à tous les râteliers. J'étais loin de me douter que certains avaient érigé en système des "principes" (c.à.d. leurs jugements de valeur) dont je ne me suis jamais méfié avant l'âge adulte. Et maintenant que je réalise la portée de cette pernicieuse instruction, cela me fait presque regretter l'époque où je me plantais devant mon téléviseur pour avaler des heures de clips musicaux, zappant sans état d'âme d'Antenne 2 à M6, en passant bien évidemment par Canal+ (mais seulement pendant les heures de programmation en clair) puis, plus tard, MTV ou MCM. Je peux ainsi associer mes plus anciens émois télévisuels conscients à la diffusion du clip "Boys Boys Boys", de Sabrina. Ce qui me laisse étrangement rêveur...
Pour en revenir à mes moutons, à mon ordre du jour figurait l'établissement des morceaux de Dance music old school qui m'avaient le plus marqué au cours de mon adolescence. Et bien ? Pas si facile. Parce qu'il y en a eu un sacré paquet. Je vous épargnerai les détails du processus de sélection non naturelle qui s'en suivit (et qui dut me prendre deux bonnes heures, mine de rien), pour aboutir directement au palmarès final que voici.
- Herbie Hancock "Rockit" (1983) :
Apparemment, je ne suis pas le seul à avoir été marqué par ce clip : tous les DJs américains qui ont commencé à faire de la musique dans les années 90 furent traumatisés par GrandWizzard Theodore (le scratcheur qui apparait dans le clip). Si j'ai donc raté une carrière, cela nous aura au moins révélé DJ Shadow, Q Bert, Jurrassic 5 et j'en passe...
- M/A/R/R/S "Pump up the volume" (1987) :
Un des premiers morceaux à utiliser ouvertement le sampler comme un véritable instrument. Fondamental, ici aussi, pour toute une génération. Et un carton planétaire.
- Depeche Mode "Never let me down again" (1987) : ici, pas de vidéo, tant cette chanson est archi-connue (et ses droits de reproduction archi-bloqués par la maison de disques). Seule solution pour voir ce superbe clip d'Anton Corbijn : ici. Quant à moi, le seul souvenir du riff du début suffit à me donner des frissons...
- Lil' Louis "French kiss" (1988) :
 Un classique de la House music. Culte !
- Soul II Soul "Jazzie's groove" (1989) :
Pour finir, LE son groovy qui marqua une bonne partie des années 90. Et pour cause ! Je m'explique. Le riff de batterie que l'on entend en boucle dans la chanson fut repiquée chez un obscur groupe américain de musique funk des années 70 à la plus qu'éphémère discographie : The Honeydrippers. Leur chanson en question, "Impeach the president", si elle passa relativement inaperçue à l'époque, fut en revanche samplée par à peu près tous les groupes de Dance music (Hip-hop, R'n'B ou ersatz : Trip-hop, Acid Jazz...) qui voulaient passer pour cool dans les années 90. Et cela en fait un certain nombre, si l'on en juge par la liste qui suit :
     3XDope - "No Words"
     A Lighter Shade of Brown - "Paquito Soul"
     Above the Law - "Kalifornia"
     Alkaholiks - "21 and Under"
     Alphabet Soup - "The Resurrection of Gertrude"
     Anotha Level - "What's That Cha Say?"
     Antoinette - "I Got an Attitude"
     Arsonists - "The Session"
     Audio Two - "Top Billin'"
     Big Daddy Kane - "Put Your Weight on It"
     Big Daddy Kane - "Smooth Operator"
     Biz Markie - "Alone Again (Naturally)"
     Blackstreet - "Joy"
     Bobby Jimmy & the Critters - "Wienie Whistlers"
     Boss - "Recipe of a Hoe"
     Capone-N-Noreaga - "Bloody Money"
     Christopher Williams - "Lonely"
     Chubb Rock - "I Need Some Blow"
     Chubb Rock - "Just the Two of Us"
     Chubb Rock - "What's the Word?"
     College Boyz - "Fuck All the. . ."
     College Boyz - "Hollywood Paradox"
     Common - "No Defense"
     Cree Summer - "Revelation Sunshine"
     Dana Dane - "Dana Dane with Fame"
     Dana Dane - "Little Bit of Dane"
     De la Soul - "Ring Ring Ring (Hey Hey Hey)"
     Digable Planets - "Rebirth of Slick (Cool Like Dat)"
     Dilated Peoples - "Guaranteed"
     DJ Jazzy Jeff & the Fresh Prince - "As We Go"
     DOC - "Mind Blowin'"
     Downtown Science - "If I Was"
     Dr. Dre - "Roach Intro"
     Eazy-E - "Eazy-Duz-It"
     En Vogue - "Give it up Turnit Aloose"
     EPMD - "Gots to Give the People"
     EPMD - "Headbanger"
     EPMD - "Total Kaos"
     Eric B and Rakim - "Move the Crowd"
     Everlast - "Pass it On"
     Fu-Schnickens - "Bebo"
     Gang Starr - "Alongwaytogo"
     Genius - "Pass the Bone"
     Goats - "Tricks of the Shade"
     Grand Puba ft Mary J. Blige - "Check it Out"
     Groove B Chill - "Hip-Hop Music"
     Hi-C - "I'm Not Your Puppet"
     Ice Cube - "Gangsta's Fairy Tale 2"
     Ice Cube - "Givin' up the Nappy Dug Out"
     Ice Cube - "Who's the Mack?"
     Illegal - "We Getz Buzy"
     InI - "Fakin' Jax"
     Insane Poetry - "Stalkin with. . ."
     Janet Jackson - "That's the Way Love Goes"
     Jazzy Grooves - "On the Rag"
     Jodeci - "Come and Talk to Me"
     Joint Ventures - "Fuck What Ya Heard"
     Jungle Brothers - "40 Below Trooper"
     Jungle Brothers - "Braggin' and Boastin'"
     K-Solo - "I Can't Hold it Back"
     K-Solo - "The Baby Doesn't Look Like Me"
     Karyn White - "Hunger"
     King T - "Can this Be Real?"
     Kwame - "Hai Love"
     LL Cool J - "Around the Way Girl"
     Lord Finesse - "Keep the Crowd Listening"
     Masta Ace - "Go Where I Send Thee"
     Masta Ace - "Rollin' with Um Dadda"
     MC Lyte - "10% Dis"
     MC Lyte - "2 Young for What?"
     MC Shan - "I Ran the Game"
     Meredith Brooks - "Bitch"
     Mick Jagger - "Sweet Thing"
     Najee - "Laid Back"
     Nas - "I Can"
     Nice & Smooth - "Down the Line"
     Nice & Smooth - "Funky for You"
     Nice & Smooth - "One, Two, and One More Makes Three"
     Nine - "Any MC"
     Notorious BIG - "Ready to Die"
     Notorious BIG - "Unbelievable"
     NWA - "Gangsta, Gangsta"
     NWA - "Kamurshol"
     NWA - "The Dayz of Wayback"
     Patti Labelle - "Right King of Lover"
     Professor Griff - "The Interview"
     Raw Fusion - "Rockin' to the PM"
     Red Hot Lover Tone - "I Like"
     Redhead Kingpin - "Do the Right Thing"
     Rumpletilskinz - "Hi Volume"
     Run-DMC - "Back from Hell"
     Scarface - "The Pimp"
     Shabba Ranks - "Mr. Loverman"
     Shaggy ft Janet Jackson - "Luv Me, Luv Me"
     Shyheim - "Napsack"
     Slick Rick - "It's a Boy"
     Slick Rick - "Moses"
     Soul II Soul - "Jazzie's Groove"
     Sounds of Blackness - "Everything's Gonna Be Alright"
     Sounds of Blackness - "I'm Going All the Way"
     Special Ed - "Ya Wish Ya Could"
     Spoonie Gee - "You Ain't Just a Fool, You're Same Old Fool"
     Super Lover Cee & Casanova Rud - "Do the James"
     Tekken 3 - "End Theme"
     Terminator X - "Back to the Scene of the Bass"
     Terminator X - "Juvenile Delinquintz"
     Tupac - "Rebel of the Underground"
     Ultramagnetic MCs - "Dolly and the Rat Trap"
     Ultramagnetic MCs - "Funk Radio"
     Wu-Tang Clan - "Wu-Tang Clan Ain't Nothin' to Fuck wit'"
     X-Clan - "Ooh Baby"
     X-Clan - "Raise the Flag"
     X-Clan - "Verbal Milk"
     Y'All So Stupid - "Van Full of Pakistans"
     Yo-Yo - "Letter to the Pen"
CQFD... Comme dans tout classement, manquent fatalement ici des noms (New Order, Massive Attack...), des titres (Blue Monday, Loaded...) que je n'ai pas pu insérer ici. Honte et opprobre sur moi ! Mais je ne m'en soucie guère. Me connaissant, je trouverais sûrement un moyen ou un autre de les caser dans ce blog. En attendant, ce petit flashback m'a presque mis en appétit. Pour un peu, je me lancerais dans l'exploration de mes années 90...

Interlude.

Aujourd'hui dimanche, en ce lendemain de fêtes, synonyme d'agapes, de présents et tout ce qui s'en suit, mon activité cérébrale s'est quelque peu relâchée. Syndrome du canapé dominical, il me semble... Ou trop mangé ? Quoi qu'il en soit, peu de choses à raconter à cet instant de la journée. Mais ça pourrait changer, sait-on jamais. Je ne suis pas à l'abri. Dans l'intervalle, je vais peut-être en profiter pour vous présenter les gens avec qui je travaille (et qui, comme à peu près tout le monde, ont une vie cachée bien remplie). Comme moi, ils aiment les livres. Mais je n'en dirai pas plus. Voici donc AdNihilo (un gars) et Bloom (une fille).

mercredi 22 décembre 2010

Top 50 (- 40)

Fatidique ! Un inconscient m'a aujourd'hui demandé quels seraient les dix disques que j'emporterais avec moi sur une île déserte en cas de catastrophe nucléaire mondiale. Bien évidemment, c'était "LA-question-qui-tue", celle-là même qu'il fallait poser à un type comme moi, qui passe mes journées, mes soirées, mes week-ends... bref, ma vie ! à acheter, troquer et vendre des disques ! Tant qu'à appuyer là où ça fait mal... Mine de rien, l'idée m'a trotté dans la tête une bonne partie de la journée et, chemin faisant, je suis tout de même parvenu à restreindre au nombre fatal ce fameux panthéon musical tout personnel que voici (mais attention, ne nous méprenons pas non plus, cela ne veut pas forcément dire que je vendrais le reste de ma collection pour ne garder au final que cette poignée) :
- Os Mutantes (1968) :
Un sommet du Tropicalia brésilien. Tout y est : les trompettes, les percussions, le psychédélisme...
Chico Magnetic band (1970) :
Ou "l'homme qui a voulu être Jimi Hendrix". Un disque allumé, qui vous met sur orbite, produit par le non moins génialement allumé Jean-Pierre Massiera. Un must heavy made in France (à Lyon, plus précisément).
- Faust (1971) :
Le premier album des teutons : un authentique manifeste Krautrock, d'une violence sonore et d'une modernité encore intactes, quarante ans après.
- Serge Gainsbourg "Histoire de Melody Nelson" (1971) :
Serge Gainsbourg à son zénith. (J'ai entendu dire que son acolyte du moment, Jean-Claude Vannier, y était pour beaucoup.) Une French touch belle comme le chant d'un cygne.
- William Sheller "Lux aeterna" (1972) :
Le croisement parfait, sublime et inégalé, de la musique classique et du rock. Gare : Objet Sonore Non Identifié.
- Paul Giovanni "The Wicker man" (original soundtrack, 1973) :
Assurément, la musique (folk) de film la plus envoûtante entendue jusque-là. Inoubliable (la preuve : je n'ai pas pu m'empêcher de vous joindre un extrait ici).
- De La Soul "3 feet high and rising" (1989) :
Le meilleur disque de Hip-Hop (hippie ?) des années 80. (Mais cela n'engage que moi.) Un album-concept décomplexé, espiègle, quasi-encyclopédique, servi par une production 24 carats (Black) signée Prince Paul.
- DJ Andy Smith "The document" (1998) :
La mixtape qui m'a ouvert les yeux. Andy Smith  -  le DJ qui tournait avec Portishead - réussit de façon magistrale à enchaîner la soul 60's, la funk 70's et le Hip-Hop 90's, sans temps mort ni fausse note. Une classe intemporelle.
Tracklisting : G.B. Beats - G.B. Beats / Jungle Brothers - How Ya Want It We Got It / Jeru the Damaja - Come Clean / The Meters - Cissy Strutt / James Gang - Funk #49 / Love Unlimited - Can't Seem to Find Him / Jeep Beat Collective - Stop Ya Skemes / Marvin Gaye - "T" Plays It Cool / Tom Jones - Looking Out My Window / Clockwork Voodoo Freaks - Deaf Mick's Throwdown / Grandmaster Flash - Adventures of Grandmaster Flash  on the Wheels of Steel / Peggy Lee - (Sittin' on) The Dock of the Bay / SL Troopers - Movement / The Spencer Davis Group - I'm a Man / Love Unlimited - Can't Seem to Find Him (Reprise)
- Massive Attack "Mezzanine" (1998) :
Le plus grand album rock des années 90. Pas moins.
- Primal Scream "Xtrmntr" (2000) :
 
Le plus grand album rock des années 2000 (par le plus grand groupe de rock anglais). Pas moins.
Ce classement n'engage donc que moi, c'est entendu. Et une dizaine de disques, c'est peu, au final. Suffiront-ils vraiment à remplir une vie ? Cela restera bel et bien une illusion, je le crains. Il doit forcément y en avoir d'autres. En attendant de réfléchir à mon prochain classement (meilleures musiques de films françaises ? meilleurs singles de musique électronique ?...), je m'en vais de ce pas en réécouter un ou deux.

lundi 20 décembre 2010

The Sound of wonder

L'excellente compilation du même nom que ce post (parue il y a quelques années de cela sur le non moins excellent label anglais Finders Keepers) m'a intrigué à tel point que je me suis mis en tête de découvrir à tout prix quelles images pouvaient bien coller à de pareilles musiques. Il faut dire que mes oreilles n'étaient pas alors complètement éduquées à de tels chocs soniques au sein même d'une structure musicale pourtant rabâchée depuis que je fus en âge d'apprécier la musique, soit : couplet-couplet-refrain-couplet-refrain-pont-couplet-refrain ad lib (grosso modo). Un tour du web plus tard, revenu presque intact de  cette fabuleuse contrée dénommée "Lollywood", je puis aujourd'hui vous faire partager le résultat (incomplet, je le déplore) de mes investigations extrasensorielles. Si vous n'êtes pas frileux et que vous possédez un sens de l'humour au quatrième degré... Enjoy !
- Dama Dam Mast Qalandar :
(NDLR : il semblerait en réalité que ce titre mélancolique ne serait qu'une - géniale - transcription d'un morceau traditionnel dont l'on pourra apprécier une version différente ici. Qu'à cela ne tienne : si c'est bien fait...)
 - Good news for you :
 - Dilbar Dilbara :
 - I am very sorry :
- Main Hun Play boy :
(NDLR : on trouvera un autre clip de cette même chanson en meilleur qualité ici.)
 - Society girl :
 - Life hai kuch dinon ki :
 J'ajouterai à cet endroit deux morceaux en bonus. Tout d'abord : Maine Kaha (un titre qui - hélas ! -, ne figure pas sur la compilation en question mais que l'on retrouvera sur la réédition entière de la musique du film Dekha jaye ga)  :
 
Enfin, Baby I have a crush on you (un titre qui, quant à lui, figure sur une mixtape infernale concotée par l'un des acolytes du label) :
La mondialisation a donc (parfois) de bons côtés. Ceux qui sont réellement motivés pourront toujours s'amuser à rechercher les films correspondants sur l'équivalent pakistanais d'IMDB. The show must go on!

dimanche 19 décembre 2010

Présentations. Acte I, scène 2.

Tentative de portrait (suite). Figure ici une brève (et donc non exhaustive) galerie d'objets qui, tels des balises, fixèrent à jamais les repères de mes années d' "adolescent-moyen-à-appareil-dentaire-apparent". La plupart d'entre eux mériteraient, selon moi, sinon leur place dans les divers musées parisiens respectifs, au moins une étude sociologique (type Bourdieu), tant ils reflétèrent, chacun dans sa catégorie, une sorte de nec plus ultra indispensable à toute victime de notre société de consommation digne de ce nom. Séquence : "Culte".
- La mode (survêtement Adidas "Challenger") :
 - Les technologies (micro-ordinateur Amstrad CPC 464) :
- Les loisirs (Télécran) :
- Le sport (album panini España 82) :
- Le graphisme (comics Spécial Strange n° 25) :
- Les télécommunications (Minitel) :
- La musique (33t Rendez-vous, de Jean-Michel Jarre) :
Tout cela et bien d'autres choses encore se trouvent répertoriées ici. Pour finir, vous trouverez un bonus inavouable caché ici .
 To be continued...

Requiem pour un vampire

Jean Rollin est mort il y a quelques jours seulement. (Malgré moi, je me rends compte que ce simple fait se trouve être en partie responsable de la naissance de ce site.) Je ne possède aucune pierre à ajouter à l'édifice, tant tout a déjà été (magistralement) dit ici .
On pensera ce que l'on voudra de l'homme, de son art, je me bornerai à rendre hommage à un auteur unique, atypique, touchant, en rappelant qu'il fut le seul en France à résoudre cette équation : Studios Hammer + Films X = ?
- Le Viol du vampire (1968)
- Le Frisson des vampires (1971)
 - Jeunes Filles impudiques (1973, sous pseudonyme)
 - Fascination (1979)
 Et tout ce qui s'en suit... Qu'il repose en paix.

samedi 18 décembre 2010

Présentations. Acte I, scène 1.

Un blog de plus, dira-t-on. Soit. Pour quoi faire ? Pour me souvenir. Me rappeler ce que j'aurais vu, lu ou entendu, et fixer les images, les sons que j'ai eu, à un moment ou à un autre, peur d'oublier à jamais. Je n'y parlerai guère, ni de moi, ni en général ; les mots que vous lirez ici appartiennent déjà à d'autres. Je n'ai aucune autre ambition que de recycler. J'emprunte à l'espace, au temps, des souvenirs dont je ne serais pourtant jamais le seul propriétaire. Aussi, il ne faudra pas s'étonner d'une impression de déjà-vu : ceux-ci font partie de notre mémoire collective. Au final, des fragments de vie qui peut-être, mis bout à bout, sur la foi d'un proverbe, me diront enfin qui je suis. Pour les autres, j'entends livrer les premiers indices qui leur permettront de situer "l'âge du capitaine". Séquence : "Je me souviens".
Un dessin animé...
 Une série policière...
 Un spot publicitaire...
 
  Un jingle...
 
 Un deuxième jingle...
 Un troisième jingle...
 Un second spot publicitaire...
 
 Enfin, une série d'animation.
 To be continued...