dimanche 12 février 2012

Face A / Face B.

Qui est Saffron ? A-t-elle jamais réellement existé ?... Personne ne le sait. Sauf Saffron. Car Saffron reste un mystère. Et tout ce que nous, simples mortels, saurons jamais d'elle tient sur les deux faces d'un seul et même disque, un unique - et obscur - 45 tours paru il y a plus de quarante ans sur un label américain :
Face A : "Vision Is A Lonely Word"
 Face B : "All Your Ambition"
 We love you, Saffron...

mardi 7 février 2012

Tous les chemins mènent au Pakistan.

A priori, fortiori et posteriori, deux mots tels que "Dracula" et "Pakistan" n'étaient pas faits pour cohabiter au sein du même moteur de recherche internet. Pourtant, s'il vous arrive de les accoler un beau jour ("c'est en faisant n'importe quoi qu'on..."), fortuitement et sans trop y croire, j'aime à penser que vous ne serez pas moins agréablement étonnés que moi du résultat ! Car il y en a bien un. Unique, certes, mais tout de même : il existe. Qui l'eût cru ? Pour cause, puisque LE seul film de vampires pakistanais jamais réalisé date déjà de... 1967. Mais attention : cela reste un pur produit lollywood : on y a peur, certes, mais on y chante et danse comme dans tout bon film produit là-bas qui se respecte. C'est parfois même assez... hot (si l'on sait apprécier les canons de l'époque) !
Ici, le Dracula en question s'appelle Dr. Tabani. C'est en réalité un scientifique qui, du jour au lendemain, croyant découvrir la formule d'une potion d'immortalité, devient malencontreusement un vampire. Et, forcément, comme tout vampire, il a besoin de sang humain... Voilà pour le pitch. Sans trop de surprises, on retrouve dans ce "Zinda Laash" les principaux ingrédients qui font tout film fantastique : le château gothique, les femmes-vampires, les cercueils, etc. Et si l'action est supposée contemporaine, on reste quand même dubitatif devant ce film qui semble avoir été tourné 30 ans plus tôt.
Le résultat, contre toute attente, fut plus ou moins banni des écrans à sa sortie. Mais rencontra en même temps un certain succès ! Comme quoi... Toujours est-il que les amateurs décalés qui s'assument, ceux de kitsch et autres nanars, pourront aisément trouver une édition dvd de la chose chez Bach Films ; à éventuellement voir pour le côté "curiosité"... et puis un peu aussi parce qu'il a une bonne tête, finalement, ce Dracula masala.
(A peine un peu plus tôt, le même personnage...) Alors que je cherchais une idée de cadeau, je me suis rappelé qu'il n'existait guère d'anthologies consacrée à l'une des plus grandes chanteuses pakistanaises de tous les temps : Nahid Akhtar (ou Naheed Akhtar, ou Naheed Akther, ou...). Du moins, pas selon mon goût. Ou alors elles n'ont jamais été réédité. J'ai donc pensé qu'un "best-of-anthologique-de-ses-compilations", fait maison celui-là, plairait bien à quelqu'un à qui, déjà immergé dans la culture indienne en général, voire bollywodienne en particulier, je pourrais toujours faire (re)découvrir cette voix inoubliable.
Star parmi les stars, Akhtar chanta, durant une carrière qui s'étale sur un quart de siècle, pour les plus grands artistes de l'industrie musicale pakistanaise : M. Ashraf, les frères Tafo... Les initiés qui fréquentent le label Finders Keepers la connaissent d'ores et déjà pour l'avoir entendu sur ces deux merveilleuses compilations dédiées aux musiques de films lollywood que sont "The Sound Of Wonder" et "Life is Dance". C'est d'ailleurs sur la première des deux que l'on retrouve le morceau qui va suivre :
Hélas, le morceau suivant ne figure en revanche ni sur l'une ni sur l'autre :
Bref. Aussi, en piochant ça et là, je pense que je devrais bien aboutir à un résultat qui ne devrait pas être très loin de ceci :
 Ni de cela :
... le tout agrémenté de la touche de psychédélisme qui s'impose. (NB : ce "choix de Nahid" étant à écouter particulièrement pour l'endiablé "Mohabbat Bech Dete" !) On verra bien, qui sait ? A regarder de plus près sa discographie (et sans omettre sa filmographie en ligne), on pourrait se dire qu'il y a de quoi faire. Peut-être qu'un tracklisting suivra peut-être dans les jours qui viennent. Si j'y parviens...